
Le mercredi 22 janvier, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé les résultats des élections législatives de 2025 aux Comores. Rapidement, une vague de contestation s’est élevée du côté de l’opposition, qui a rejeté en bloc les résultats. Plusieurs candidats dénoncent des fraudes massives, qu’ils attribuent au parti au pouvoir, et mettent en cause la sincérité du scrutin. Lire le reportage de France 24

Des allégations de fraudes ont émergé des trois îles de l’Union des Comores. Selon les témoignages et les accusations portées par l’opposition, ces irrégularités auraient été orchestrées par des membres de bureaux de vote ou des personnes proches du régime. Des preuves visuelles, sous forme de photographies et de vidéos, ont été diffusées en ligne. Elles etayent les accusations de fraude.
Sous le silence des partenaires
Il aurait été judicieux de mener des enquêtes pour établir la véracité des faits, mais ce n’est pas le cas. Et la communauté internationale préfère garder le silence face à une crise qui s’installe progressivement.